Sélection du message

Der Schnee.

Du vent. De la neige. Putain. Rien d'humain. Tu écris quoi ? Depuis des mois, tu n'en sais rien. Tu as rencontré son visage. Son si...

dimanche 6 mai 2012

Le corps bunker suite.

Le corps bunker a les yeux qui chavirent derrière les paupières. Le regard parti, il sombre dans le silence, une sorte de déconnexion de ses facultés mentales.
Le regard part loin et scrute à l'intérieur de ses cloisons l'obscurité du bunker. Il écarte les jambes, le regard évanoui, la pupille chavirée.
Il reste ainsi immobile, les yeux ouverts, le regard parti, les jambes écartées, une grande tension écartelant les cuisses, le fuselage blanc, étincelant.
 La verge apparaît lentement dans la chaleur aveuglante. La branche est tendue, noueuse, gorgée de sang. Le braquemart fonce droit, heurtant la paroi comme une voiture un mur.
Le sang afflue à son visage immobile.
C'est la rupture, un éblouissement, la défaite.