Leur douleur vrille dans mon cerveau qui palpite dans sa boîte. Mes tempes sont en feu, le sang est rapide.
J'ai posé le téléphone à côté sur la table basse. Dans la coque, le reste des glaçons a fondu dans la nuit.
Je me réveille. Le téléphone a pris l'eau, il est niqué.
Je n'existe plus.
Dans ma panique, les vitres explosent et s'écroulent dans un grand fracas.
Je n'existe plus (comment faisaient les gens avant?)
Je reste dans ce silence. Aussi vulnérable et nue qu'une nouvelle-née.
Mon image n'existe plus, mais moi je suis. Je remue les orteils.