toi le commerçant toi l'homme d'affaires toi
quand tu auras vendu tout ton saoul
toi l'arrogant le rutilant tu peux me mépriser, tu peux poser tes mains avides (tes sales pattes) sur ma chair mon corps nu son ombre dans la nuit l'alcool cette cigarette
tu peux me caresser me violer me pénétrer encore et encore tout ton saoul tu peux frapper insulter cracher ton sperme et ton sang tu peux oui tu peux corrompre encore et encore
Moi je suis inaccessible je suis nue et souveraine et tu ramperas à mes pieds devant
le premier mot écrit par moi
une relique où ton intimité pourra s'agenouiller
je te regarderai
moi je ne te piétinerai pas
je te regarderai toi et la
pauvreté de tes richesses
tes biens tes bagnoles toutes tes convoitises je te regarderai avec
compassion car
j'ai pitié de toi
pitié de ton insuffisance
Et Thomas de Quincey buvant
RépondreSupprimerL’opium poison doux et chaste
À sa pauvre Anne allait rêvant
Passons passons puisque tout passe
Je me retournerai souvent
Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi le vent
Guillaume Apollinaire me vint ainsi à l'esprit
SupprimerCors de chassse
MAGNIFIQUE
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