Sélection du message

Der Schnee.

Du vent. De la neige. Putain. Rien d'humain. Tu écris quoi ? Depuis des mois, tu n'en sais rien. Tu as rencontré son visage. Son si...

samedi 5 janvier 2013

Bunkerisation 3 Graphie Porno (extraits)

Tu es un monument de pierre. Tu es debout, ton casque étincelle sous le néon. Tu es debout sur la terre. La terre est le carrelage des toilettes publiques. Entre tes cuisses, ta chatte est un coeur embrasé qui bat la chamade. Quand il entre, il ne te regarde pas. D'un seul geste, il empoigne le con. Ses doigts trempent dans une vulve mouillée. Il dit salope. Mais il ne te prend pas tout de suite. Il se recule, s'éloigne du tableau. Il écarte chirurgicalement. Il écarte et regarde d'un oeil froid ce qu'il a découvert. D'un doigt, il branle le clitoris, clapotis vif d'un qui baratterait du beurre, un souffle inhumain s'exhale de ta chaudière. Il ne te baise pas sur la bouche. Il te pousse à l'intérieur du water-closet et le battant de la porte se referme légèrement. Il te tourne et te laisse prendre appui des paumes sur le rebord de la cuvette. Le sang descend et vient battre entre tes tempes, tu vois le paysage du pantalon tombé sur ses chevilles, les poils, les couilles. Puis il entre. Une seule, profonde estocade qui fait décoller tes talons. Les couilles battent contre ton cul, le fil de ta douleur se tend, ton chagrin reflue, tu fixes le mur, ses graffitis, Aline aime Vincent, le pommeau de la chasse. Il pilonne, décharge vite et disparaît.

Tu as redressé ta tête ensanglantée, tu es restée debout, la porte ouverte, le foutre dégorgeant le long de ton entrejambe.Tu attends le suivant. Il met sa main aussitôt sa main dans le trou tapissé du sperme du premier. Puis il te tire hors du cabinet et te colle contre le lavabo. Son bras passe sous ton genou et soulève ta jambe droite, tu es une araignée en équilibre sur un seul talon. Hanchée, tu creuses les reins dans l'équerre de ton châssis, tu détournes la tête et tu vois sa queue entrant, tu la sens limer un peu en travers, il ahane, concentré sur sa tâche. Tu relèves la tête et tu te regardes dans le miroir. Tu vois un visage impassible, une bouche hébétée, un regard vitreux. Tu vois le visage mutilé de Marcella, cet hématome violacé, son nez écrasé, sa bouche écartelé en un sourire béant jusqu'aux oreilles qui tourne en dérision toutes les brutalités infligées au corps. Plus loin dans le miroir, tu vois les autres hommes qui secouent leurs bites dans leurs braguettes. Il y en a un qui s'approche pour enculer ton limeur, vous pourriez faire un train. Soudain quelqu'un donne l'alerte, en quelques instants, tout le monde se barre. Un policier entre, tu es seule à te savonner la chatte, il te fait mettre à genoux, tu le suces.
(...)
Le patron ferme le bar, fait sa caisse, ordonne à ses garçons de rentrer la terrasse, de tirer les grilles, balayer le sol. Tout en exhortant ses garçons, il te reluque derrière ses lunettes loupe et te fait signe d'approcher. Tu plonges sous son tiroir-caisse, à genoux tu ouvres sa braguette et tu extirpes un oiseau qu'il sera bien difficile de guinder. Tu t'appliques. Tu le pompes tandis qu'il compte et trie ses billets, sa monnaie, pièces de deux, un euro, cinquante centimes, vingt, dix, cinq, deux, un. Des pièces tombent entre tes seins. La sonnerie du tiroir vrille dans ta tête. Il te relève, te traîne, te colle contre le flipper et te trousse.Il écrase ton visage sur la vitre, ajuste ton cul, tire la boule; Roulis de la sphère qui vient se nicher dans un trou sous tes seins aplatis. Il secoue vigoureusement tout l'appareil pendant que ses employés te flagellent, crachent et molestent ton cul.Le flipper claironne de toutes ses voix ventriloques, les lumières qui clignotent éclaboussent tes chairs de vert, de rouge, de bleu. Le patron t'enfile, il mugit, te pine, pousse et compasse ses allées et venues de plus en plus fort, de plus en plus loin, cabré et rugissant. Le flipper régurgite ses borborygmes et se cabre avec lui, alors tu es projetée à terre, relevée brutalement par les cheveux devant les deux employés qui se déculottent, braquent leurs colts sur toi et se branlent en se suçant la poire.Ils te piétinent, lâchent le foutre dans tes cheveux et badigeonnent ton visage de leurs pinceaux coulants. Le patron boit un coup au comptoir, il ordonne à ses mignons de te t'exhausser sur le comptoir, tu es huchée, gamahuchée, ton con bée devant son baby, il tète l'alcool, le régurgite dans ton con, lampe.L'élixir dégouline de tes lèvres, il boit tandis qu'un garçon le suce puis il introduit le verre dans ta chatte qui l'engloutit. Les employés grimpent tour à tour sur une chaise, le premier cueille le verre de sa verge dans ta fleur, le second te fore, insulte et urine dans le trou.Le patron boit et jouit. Tu regardes tes mollets gaînés et gigotant comme ceux du Moulin  Rouge, les aiguilles de tes talons battent dans le vide. Tu es fascinée par ce spectacle. Puis tu vois les marques des cordes sur les chevilles de Marcella, les brûlures, les plaies où suppurait le pus depuis des jours.
(...)

1 commentaire: