À la sortie du bunker, vous réalisez que vous êtes vous même le bunker. Le bunker ambulant marche.
Elle marche. Le pavé sonne clair sous ses pas. Elle traverse la violence des paysages. Elle dort. Les hommes la défoncent sans qu'elle ne se réveille, le cerveau est obscur, les mots jugulés tout au fond du bunker. Elle n'est personne, elle n'est rien, juste une coque emmurée.
Sans visage avec un sexe mort hissé dans la lumière, le sexe ou l'anus, ou l'épaule, ses reins, la chevelure ou rien, rien d'elle qu'une cascade d'objets bafoués.
Sans visage avec un sexe mort hissé dans la lumière, le sexe ou l'anus, ou l'épaule, ses reins, la chevelure ou rien, rien d'elle qu'une cascade d'objets bafoués.
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